Devant l’impasse où se trouve l’agriculture chimique, mécanique, bio conventionnelle et industrielle, il est une voie qui tient compte de la nature et de l’humain. Une vision globale et mondiale est nécessaire pour agir en conscience localement. Il en va du respect de notre Terre et de notre Vie.
Aujourd’hui pour produire une calorie alimentaire, il nous faut en moyenne 10 calories d’énergie fossile. La façon dont nous produisons actuellement notre nourriture et la façon dont nous travaillons la Terre nous oblige à importer de l’énergie extérieure à notre ferme, pour l’utilisation des engrais chimiques ou organiques, le travail du sol, le transport de la nourriture à travers toute la planète, le choix d’une alimentation carnée... Tout ceci entraîne une spoliation et une destruction d’écosystèmes et des sols au niveau mondial. Dans les fermes organiques aux États-Unis, 80% de la matière organique est importée.
Nous sommes donc dans un « système » déficitaire et dégénératif.
Pourquoi
dépenser tant d’énergie pour produire nos calories alimentaires ? La nature n’a-t-elle pas la capacité de répondre à ce besoin ?
Ce besoin vital que nous avons de nous alimenter, nous le retrouvons bien entendu chez les plantes, les animaux et tous les êtres vivants. Nous sommes ainsi liés les uns aux autres dans un grand réseau terrestre. Les animaux et les humains se nourrissent de plantes, qui elles se nourrissent de lumière et d’autres éléments qu'elles puisent aussi dans le Sol. En conséquence, le Sol est plus qu’un support.
Comment lui-même se nourrit-il ?
Quand nous observons un endroit dans la nature où il n’y a pas d’intervention humaine, la plupart du temps et sur la majeure partie de l’écorce terrestre, c’est l’écosystème forestier qui prédomine. Car en effet, si le sol n’est pas complètement détruit après avoir été cultivé de façon intensive et industrielle, et en absence d'agriculture, alors la forêt se développe à nouveau pour retrouver l’équilibre et reconstituer les réseaux alimentaires propices à la fertilité.Nous comprenons donc que l’arbre est indispensable au développement de la vie dans le Sol. Et développer un jardin-forêt en créant un écosystème nourricier régénératif, c'est mettre en œuvre notre capacité à co-créer avec la nature.
Ce besoin vital que nous avons de nous alimenter, nous le retrouvons bien entendu chez les plantes, les animaux et tous les êtres vivants. Nous sommes ainsi liés les uns aux autres dans un grand réseau terrestre. Les animaux et les humains se nourrissent de plantes, qui elles se nourrissent de lumière et d’autres éléments qu'elles puisent aussi dans le Sol. En conséquence, le Sol est plus qu’un support.
Comment lui-même se nourrit-il ?
Quand nous observons un endroit dans la nature où il n’y a pas d’intervention humaine, la plupart du temps et sur la majeure partie de l’écorce terrestre, c’est l’écosystème forestier qui prédomine. Car en effet, si le sol n’est pas complètement détruit après avoir été cultivé de façon intensive et industrielle, et en absence d'agriculture, alors la forêt se développe à nouveau pour retrouver l’équilibre et reconstituer les réseaux alimentaires propices à la fertilité.Nous comprenons donc que l’arbre est indispensable au développement de la vie dans le Sol. Et développer un jardin-forêt en créant un écosystème nourricier régénératif, c'est mettre en œuvre notre capacité à co-créer avec la nature.
